Chapitre 3 - Indentité | Non corrigé

01/12/2014 19:55

Cela faisait trois jours que Fahër ne voulait pas sortir de sa chambre. Célia l'entendait dès fois pleurer, dès fois s'énerver.

Ils avaient apprit tout deux que Fahër ne pourrait jamais être un mage. Le fait d'être mage, leur avait expliquer leur père, est héréditaire, cela se transmet par le sang et seul la nature de cette magie change d'une personne à l'autre. La magie fonctionnait avec l'essence, l'énergie primordiale de la vie. L'essence est produite par chaque être vivant et est quantifiable. Elle dépend du sang de l'individu. Or maintenant, Fahër et elle savaient que le sang de leur père ne coulait pas dans les veines de Fahër, lui coupant tout avenir dans la magie.

Ils avaient discuté de ça avec leur père, après que Fahër fut prit de violentes douleurs au crânes. Quelques mois après ces septs ans, il s'était plaint de migraines et d'une très étrange sensation. Alors, l'air grave, leur père l'avait mener voir un vielle homme, un certain Riyur. Après deux semaines, ils étaient tout deux arrivé à la maison Fahër totalement démoralisé.

_Mon petit, ce que tu as n'est pas une maladie, c'est un dont. J'ai déjà eu affaire à un cas comme celui ci il y a fort longtemps. Tu devras apprendre à maitriser cela. Dit Riyur.

_Maitriser quoi ? Qu'est ce que j'ai exactement ? Répondit Fahër.

_Tu es hypersensible, ton cerveau analyse à une vitesse folle. Plus tard, avec de l'entrainement, tu pourras même percevoir les mouvements avant qu'ils ne se produisent. Reprit Riyur, le regardant fixemment.

_Comment ça de l'entrainement ? Je... Et la magie alors ? Père m'a dit que j'avais un immense potentiel ! Commença à s'énerver Fahër.

_Et je n'ai pas mentis, sauf que ton essence ne se concentre pas sur les sens qui te permettront de maitriser quelconque magie... fit Ramir, Nous t'apprendrons à te battre et...

_Apprendre à me battre ? Avec ce truc qui me détruit la cervelle ? Je ne veux même pas en entendre parler, je ne veux même pas réfléchir, ça me fait trop mal de réfléchir ! Cria Fahër.

_Déjà nous t'apprendrons à le maitriser ce "truc". Pour qu'il ne te fasse plus de mal. Dit calmement Riyur.

La discussion avait continuer pendant prêt d'une heure, Ramir, enclin à une grande tristesse, promit à Fahër de tout lui expliquer, mais qu'il fallait retourner à la maison pour aller chercher ses affaires. Fahër allait rester quelque temps avec Riyur.

 

De retour à la maison, Ramir fut obligé de dire la vérité à Fahër, Celia quand à elle ne comprenait toujours pas.

_Mais du coup Fahër ce n'est pas réellement mon frère ? Avait-elle demandé.

_Si, et il le sera toujours, mais pas de sang, c'est... sentimental. Lui avait répondu Ramir.

Orlanda quand à elle, avait essayé de consoler Fahër, sans succès.

_Vous m'avez tous mentis ! Pourquoi ne me le dire que maintenant ? Pourquoi me le cacher jusqu'à ce que... ce truc arrive ?! Avait hurler Fahër.

_Il n'y avait pas de bon moment pour cela Fahër... Avait dit Orlanda.

_Et ils sont ou mes vrais parents ?! Ils sont mort c'est ça ?! Pleurait Fahër.

_Oui. Avait simplement répondu Ramir. Je... je suis désolé mon fi...

_Non ! Je ne veux pas vous parler, je ne veux parler à personne. Fichez moi la paix, j'irais chez Riyur comme tu le demande mais ne compte pas sur moi pour oublier ça ! Avait craché Fahër avant de partir à toute vitesse s'enfermer dans sa chambre.

 

Fahër broyait du noir. Il était tout simplement en colère, tellement en colère qu'il pourrait tuer quelqu'un. On lui avait fait des promesses, le gratifiant pendants des années sur ces capacité, on lui avait toujours dis qu'il serait surement un grand mage grâce à celles ci, allié au sang de son père. Son père, qu'il admirait, qu'il aimait. Et là, il découvrait que tout ceci était faut, qu'il avait été adopté, qu'il ne serait jamais ce dont il rêvait d'être et que son avenir en était totalement boulversé.

Il pensa bêtement à ses parents biologique, leur avait il manqué ? Comment étaient-ils mort ? Etaient-ils vraiment mort ? Son père lui avait mentis sur toute la ligne, pourquoi pas sur ça ? Il se jura de les rechercher et des les trouver. L'avaient-ils abandonné ? Est ce qu'ils l'avait aimé ? Toute ces questions tournoyaient dans la tête de Fahër tel une tornade.

Il était recroquevillé, en position foetale sur son lit quand Celia entra dans la chambre par la fenêtre.

_T'es aussi faché contre moi ? Demanda-t-elle timidement.

_Non, toi tu ne savais rien, et tu ne m'aurais pas mentis de toute façon... Dit calmement Fahër.

_Tu sais... Je ne sais pas quoi dire, j'aimerais te consoler mais... Sanglota Celia.

_Non ne pleures pas s'il te plait. Tu n'as rien à faire, ta présence est le maximum que tu puisses faire... Ne t'inquiète pas, tu as toujours été une super soeur. Tenta de sourir Fahër.

_D'accord. Répondit Celia, un peu surpris par le ton grave et plutôt mature de son frère. Il n'avait que septs ans et malgré une réaction peut être démesuré vis à vis de ses parents adoptif, il employait un vocabulaire et un ton d'adulte. Fahër avait toujours été mature pour son âge, très intelligent, il comprenait à une vitesse folle tout ce qu'on lui expliquait. D'après ce qu'elle avait compris de cette histoire d'hypersensitivité, cela allait s'améliorer avec le temps.

_Je pars demain tu sais Celia. Reprit Fahër.

_Oui... Tu vas me manquer p'tit frère. Souria celle ci.

_Même ça je n'en suis plus sur, ça se trouve je suis ton grand frère... Soupira Fahër.

_Ça sera toujours moi la grande soeur Fahër. Rigola Celia.

_Fais pas la maligne, dit Fahër en chatouillant sa soeur.

_D'accord, d'accord, d'accord ! Rigola-t-elle, contente que son frère est reprit un peu de bonne humeur, même si elle se doutait que cela ne durerait pas.

 

Le lendemain, après une nuit agité, son père et lui repartait chez Riyur. Celia les vit partir au petit matin, elle pensait les voir prendre le cheval mais Ramir avait une drôle de pierre dans ma main. Il prit la main de Fahër puis un immense flash les fit disparaitre.

Aussi tôt parti, ils étaient arrivé à Nehram, un village très proche de la maison de Riyur. Celle ci se situait en pleine campagne, loin de tout. Riyur vivait comme il le pouvait, de chasse, de pêche et des quelques récolte de son potager. Il avait choisir de s'exiler encore plus d'un village déjà très isolé.

_Eh bien Ramir, j'ai bien fais de te donner cette rune, ce ne fut pas très long. S'exclama Riyur en voyant son vielle ami, accompagné de son fils adoptif.

_Oui, mais je crains qu'elle ne tienne pas un deuxième voyage, le transport de deux personnes à du énormement la fragiliser. Dit Ramir.

_Ce n'est pas grave, tu vois ce drapeau là bas ? Répondit Riyur, c'est ici que ce trouve mon gisement de Moreculear.

_Ahhhh, je comprends mieux pourquoi tu t'es installé dans un endroit si... perdu. Souria Ramir.

_C'est quoi le Moreculear ? Osa Fahër.

_Oh, n'ai pas peur mon petit, le Moreculear est un cristaux de souffle, de l'énergie magique pure solidifié. Tu en as surement déjà entendu parlé sous le nom de Cristaux de Souffles. S'approcha Riyur.

_Oui. Et ce qu'à utilisé... Ramir est donc une rune de Nexus ? Demanda Fahër, interessé, ne voyant pas la tristesse de son père en l'entendant parler de lui ainsi.

_Exactement, tu auras tout le temps d'apprendre ça après avoir rêglé ton problème... plus urgent. L'attire à lui Riyur.

Viens, pour l'instant je vais te faire visiter, continua celui ci en le poussant vers la porte de la maison, Ramir, prend ça. Finit-il en lança une fameuse rune à celui ci.

_Merci... Prends bien soin de lui Riyur...

_Ne t'inquiètes pas, bon retour. Conclu Riyur en fermant la porte.

 

La maison était plutôt grande, d'une base en pierre et de mur en bois, elle était coiffé d'un beau toît en ardoises taillées mains. Un hall, large d'une demi-douzaine de mètres et long de quatres, était décoré de diverses pierres, runes, systèmes techno-magique. Des peaux diverses et variés ornaient le plafond et le feu, central au hall, donnait une couleur chaleureuse à la pièce. S'en suivait une cuisine en face, entièrement en pierre celle ci était très simple. Pas de décorations ou de bibelots, juste un feu avec le four, faisant resortir les ombres des divers instruments de cuisines et placards.

Dans le hall, en face de la cuisine, une table en bois massif avec quatres chaises était disposé perpendiculairement au mur. Sur la droite et la gauche de la cuisine il y avait respectivement le garde mangé et l'atelier. Riyur interdit, pour un temps dit-il, à Fahër de se rendre dans l'atelier. D'un naturel obéissant même si assez curieux, il était décidé à ne pas dérogé à cette règle.

Au mur droit du hall, il y avait trois chambres, une grande et deux petites. Fahër pu choisir l'une d'entre elle et prit celle la plus proche de la sortie car elle disposait de plus de fenêtres.

Les chambres quand à elle était entièrement peinte, celle de Fahër en argentée recouvert de forme noirs, des lettres du language YhtiRu, language runique. D'après ce qu'il avait compris, Riyur était un très grand maître de runique, mage d'Air et spécialisé dans le psychique.

 

La surprise de Fahër fut grande quand il vit la dernière salle de la maison, à gauche du hall. Une bibliothèque, finement décoré comme le hall, celle ci regorgeait de livre. Fahër aimait réellement lire, et cette pièce allait être sa préféré.

_Tu pourras venir ici quand tu le voudras, hors de ton entrainement biensur. Dit Riyur.

_D'accord. En fait, il consistera en quoi mon entrainement ? Répondit Fahër, intrigué.

_Je vais t'expliquer, suit moi. L'invita Riyur.

Ils sortirent par une porte, que Fahër n'avait pas vu auparavent et qui se situais à droite de celle pour aller dans l'atelier. Ils débouchèrent sur une grande cours, pavé en pierre. Un cloître leur faisait face. Ils s'y engagèrent et Fahër découvrit une bonne dixaine de mannequins de pailles.

_Je vais t'apprendre la base des combats que m'ont inculqué mes ancêtres. Reposant sur le contrôle de soit, et principalement de son esprit, cela devrait t'aider à canaliser la puissance dont fera preuve ton cerveau. Expliqua Riyur.

_Parceque ça va s'empirer c'est ça ? Questionna Fahër.

_Oui, si nous ne faisons rien cela va te faire énormement de mal, pendant très longtemps. Cela se calmera à ton adolescence.

_Mais comment vous savez tout cela ?

_Tu peux me tutoyer tu sais. Et sinon, je sais tout cela car il y a de ça une quarantaines d'années, j'ai eu un élève dans l'exact même cas que toi.

_Oh, donc je ne suis pas seul à avoir ça ?

_Si, car cette élève est mort. Répondit Riyur. Rassures toi, pas à cause de l'entrainement, il est mort en combat. Reprit Riyur voyant le regard de Fahër.

Les arts du combat ne vont pas être ton seul entrainement, l'un d'entre eux va consister à apprendre à provoquer et à arrêter cet état, tu sais, le moment ou tu as une drôle de sensation.

_Cela va prendre combien de temps ? Fit Fahër.

_Cela dépendra de ta volonté, de ton implication et de ta puissance. Plus un pouvoir est puissant plus il est difficile de le contrôler.

Aller, nous allons aller manger, nous commencerons demain Fahër, j'espère que tu es prêt.

_Ai je le choix avec tout cela ?

_On a toujours le choix Fahër... Mais oui, ici il est préfèrable que tu me suives.

_Alors je le ferais Riyur.

Qu'en penses tu ?

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